Ce musée a permet à toutes les personnes désireuses de se plonger dans l’histoire fascinante de la Mongolie, d’en apprendre beaucoup sur le pays. Il est divisé en une dizaine de salles qui parcourent le passé mongol, de la préhistoire jusqu’à nos jours. L’étage le plus intéressant est le dernier, le rez-de- chaussée étant consacré à tout ce qui s’est déroulé en Mongolie avant le 11e siècle, et le premier exposant des costumes traditionnelles. La dernière plateforme plonge au cœur de la Mongolie à l’heure où elle constituait le plus grand empire du monde. Outre les exploits guerriers de Chinggis Khaan du 13e siècle, on peut également observer une pierre emblématique des premières heures de l’union nationale, connue sous le nom de l’inscription de Chinggis. Il s’agit du premier monument mongol comportant des écritures. A la suite d’une victoire cruciale des troupes de Chinggis Khaan sur Sartuul, une grande fête intervint pour marquer le coup. Au cours des festivités, un tournoi de tir à l’arc fut organisé et le vainqueur tira une flèche à plus de 500 mètres, cela la pierre. Toujours selon cette source, le vainqueur n’était autre quel fils ou neveu de Chinggis Khaan. Un peu plus loin, une superbe maquette de Kharakhorum, capitale de l’Empire de l’époque, telle qu’elle existait au milieu de 13e siècle. Les nombreuses portes de la ville avaient chacune leur nom, et les observateurs remarqueront que déjà à l’époque, les diverses religions vivaient en parfaite harmonie, les unes a côtés des autres. La réplique du palais du Khaan est fidèle à l’ origine de l’époque, et permet de voir à quel point il dominait toute la ville. 10000 a 15000 personnes y résidaient. Toujours au même étage, les halls suivant reviennent sur l’occupation mandchoue (16 e au 19 e siècle), le période de Bogd Khaan, le régime socialiste et l’avènement de la démocratie à partir de 1991.